[Candidature] Alasay( ses chaussures mouhahah je suis diabolique) [Acceptée]

Alasay raconte …

Tout commença le 8 Septange 620, en ce mois de Djaul le terrible. Ma pauvre mère, suite à un accouchement difficile, mourra d’une hémorragie, ne laissant d’elle qu’un gros Livre renfermant des secrets bien gardés.
Mon père, un courageux Iop comme on en voit rarement, prit la décision de m’élever seul. Jamais il ne voulut se remarier, et, comme il le répétait bien souvent, il ne voulait en rien salir l’honneur de sa défunte épouse.
M’éduquer ne fut pas une mince affaire, dans notre petite maison de Sufokia. Il travaillait dur la journée, pêchant des poissons, et les revendant à un prix dérisoire à la taverne du village. Nous n’étions pas riches, mais nous avions de quoi vivre. Il m’enseigna la lecture, l’écriture, ce qui me permis de me plonger dès ce jour pendant de longues heures dans le seul souvenir de ma mère : son livre. Son contenu était incroyable. Il racontait d’une partie son histoire, elle était une disciple Sadida renommée, pour sa loyauté particulièrement. Il dévoilait aussi le soi disant « secret de la richesse ». Et comme un secert ne se répète pas, je vais me contenter de me taire.

Durant ses jours de congé, Haipé, mon père, m’entrainait au combat. J’eu la chance d’hériter de la force de mon père et du don de fabriquation de toute sorte de poupées, venant là de ma mère. Nous nous aventurions dans le terrible territoire des bandits, à la recherche de pains que nous gagnions en tuant des boulangers sombres par dizaine, délicieux en tartine avec de la confiture de gelée de fraise, vous devriez essayer !
Bref je m’égare. Pendant mes longues journées de solitude, j’aimais me promener dans la forêt d’Amakna, tout près de la péninsule des gelées. Je m’exerçais en cachette à l’art de bucheron (j’ai d’ailleurs atteint mon quatre-vingt deuxième diplôme depuis peu), suivit de l’apprentissage nécessaire pour sculpter les bâtons, cinquante deuxième diplôme en ce jour.
Je ramenais par cet intermédiaire quelques kamas à la maison.
Puis vint les saisons des pluies, où je passais mon temps dans les flaques roses, bleues ou vertes laissées par les gelées avoisinantes.
Un triste dimanche de Descendre, une horde de brakmariens écervelés vinrent chez moi, prêts a tout massacrer pour quelques kamas. Mon père nous défendit bravement, et réussit. Mais il était terriblement blessé, sa survie ne tenais qu’a un fil. Il agonisait, et criait dans son délire : « Les femmes à cheval ! Elles vont m’emmener ! » . Mais non, les Walkyries ne l’emmenèrent pas, son heure n’était pas encore venue. Je transportai mon père dans une charrette de fortune jusqu'à Uba Tessé, dans l’atelier d’alchimie le plus proche. Uba lui administra des soins, digne d’un éniripsa confirmé. Malgré cela, Haipé ne pu jamais plus courir. Ses genoux avaient souffert.

Après avoir ramené mon père à la maison, je lui fis mes adieux, la larme à l’œil, et partis, pour ne plus jamais revenir. Je revêtis mes habits ramenés d’un voyage à Pandala, et me rendis à Bonta, le plus rapidement possible. Je pensais y trouver une cité calme et harmonieuse, c’est d’ailleurs ce que j’ai ressenti au début. Je me suis donc engagée à la milice, fais valoir mes talents d’espionne. J’ai aussi exercé le métier de bricoleuse, pour atteindre le trente et unième diplôme. Je finis par regretter l’engagement au près d’Amayiro en me rendant compte que Bonta n’étais pas si paisible. Je n’en pouvais plus, du sang, du sang, encore du sang et toujours du sang !!

J’avais besoin d’air. Je partis sur le champ au port. L’air salé, l’odeur des algues fraiches et les délicats embruns me calmèrent. J’aimais beaucoup de promener sur le sable chaud, près de ces vagues dévorant le moindre petit grain couleur soleil.
Je marchais, absorbée dans mes pensées, quand soudain, je me retrouvai aspergée de poissons ! Un jeune Iop, fort charmant il faut l’avouer, avait malencontreusement renversé son seau sur ma robe blanche. Il s’excusa maladroitement. Je lui souri et l’aida à ramasser. Nous avons, au fil du temps, appris à nous connaitre. Nous nous entendions très bien, et finirent par nous marier. Fladnag n’était pas très riche, alors je lui ai proposé d’emménager chez moi. Seulement, il n’aimait pas « profiter » des gens. Un jour, il rentra à la maison en criant : « Chérie ! J’ai trouvé du travail ! ». Je pris un peu de temps pour consulter l’affiche. Les Walkyries recrutent … Les Walkyries !! Le souvenir de mon père me revint, d’un seul coup. Un clan neutre, écarté de la guerre Bonta – Brakmar …
Je n’ai pas cherché plus longtemps, remplis le formulaire au plus vite et le renvoya en kwak voyageur (qui est bien plus rapide que les tofus voyageurs, on n'arrète pas le progrès)

Nom : Tourastera
Prénom : Alasay
Cercle : 129
Disciple de la divinité Sadida, ayant pour préférence l’élément terre
Guilde : Les Chevaliers de la Table Wonde
Diplômes : 82 de bucheron, 52 de sculpteur de bâtons, 31 de bricoleur

Le visage visiblement secoués d'émotions suite a ce récit, Alasay se leva, roula cette lettre et l'envoya au plus vite. Elle resta longtemps à sa porte, attendant une réponse ...

*Prussie entra tardivement dans le Walkyrie le sac remplie de ressources en tout genre, elle jeta le sac négligément sur son lit dans la cabine qui pour une fois était rangée. Elle posa les dossiers de candidatures sur le bureau, prit une bougie et l'alluma d'un coup de flamiche. Enfin elle se mit à lire les dossiers avec attention*

"MMhhh, intéressant ! Elle a abandonné son père handicapé. Elle a du potentiel la petite !
*Sors son encre rouge et annote* une petite correction de fautes ne serait pas de refus.

*Sors le tampon "Bon pour l'entretien" et l'applique sur la candidature*

*Entre discrètement dans la pièce, corriger sa lettre, et ressort tout aussi vite*

*Prussie était affairée avec un dossier marqué "Parrainage", elle ne vit pas Alasay entrer et piquer son dossier de candidature. Alasay eut le temps de le modifier et s'appreter à partir. Quand soudain quelque chose lui tomba sur la tête et la fit tomber. Un grand miaoulement se fit entendre, et une quelque chose au poil soyeux était en train de lui obstruer la vue*

" Loulou Catounasse ! Reviens ici ! " cria Prussie
La chose poilue était en faite un chacha angora. Au mots de Prussie , il se mit à grimper sur la table pour rebondir et atterir sur les épaules de sa maitresse.
"Veuillez l'excuser, il est un peu jaloux de toute personne rentrant dans notre cabine, il n'est pas méchant je vous assure"

Rassuré le chacha angora descendit des épaules de Prussie et se mit à se frotter contre Alasay.
"Qu'est-ce qui vous amène ici, Mademoiselle ?"
"Je ... suis venu modifier ma candidature" répondit-elle genée.
" Pas besoin de se faufiler pour ça, ton dossier a été accepté pour l'entretien final. Dès que vous avez un moment votre mari et vous , vous me contactez et nous nous donnons rendez-vous quelque part"
" D'accords Madame, je vous remercie" A ces mots Alasay sortit de la cabine de prussie.

L'entretien a eu lieu cet apres midi et elle est apte à nous rejoindre bienvenue à elle.

Amiral Prussie

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