Frozine, Aspirante Osamodas [RENVOI]

La petite Koco qui revenait d'un long voyage sur l'île de grobe entra dans le bureau du clan. Personne n'était présent, même pas le tavernier. Elle s'avancea donc vers le bar pour se servir quand elle vit une nouvelle feuille accroché sur le tableau des candidatures.
Koco se servit une bière d'Amakna et s'assit tranquilement pour lire cette nouvelle candidature.

_ Ouah ! Très belle écriture. Nous n'avons pas de disciple d'Osamada dans le clan. Pas encore. Mais, euh ... je parle toute seule là !

Après avoir lu la candidature de Frozine. Koco remetta le parchemin sur le tableau pour que les autres membres puissent la lire et s'en alla, avec un air conquit, botter les fesses de quelques broutures et autres fécorces.

[HRP] Belle candidature, motivation, Rp, pas de fautes (ou moins que moi). Je suis donc POUR [/HRP]

Non loin de la rivière Kawaï, sous l'ombre d'un arbre était assise une Osamodas, tenant en sa main une plume fraichement arrachée à un de ces innombrables tofus. Sortant un parchemin de son sac, elle se mit à y inscrire des lettre d'une écriture élancée et radieuse :


Je m'appelle Frozine du Fouet sanglant et je suis une fervente disciple du dieu Osamodas. Cela fait vingt années que je respire l'air du Monde des douze, vingt ans que je cherche un endroit, des valeurs ou encore des personnes, avec lesquelles je me sentirais à ma place. Ces longues années ne furent pas dénuées de joie et de bonheur et pourtant c'était la tristesse qui avait conquit les larges flancs de mon cœur. Mon père Rasnide du fouet Sanglant était un diplomate. Il avait en effet pour mission de veiller à la conservation de la paix entre les deux cités rivales, Bonta et Brâkmar. Il avait durement travaillé et grâce à des années de labeur les deux villes avaient signés la paix. Son travail terminé, il eut envie de se retirer chez lui participer à la naissance de son enfant. Il demanda donc que l'on prépare ses dragodindes pour un voyage vers la plaine des scarafeuilles. Il n'arriva jamais vivant chez lui.

La paix entre Bonta et brâkmar ne ravissait pas tout le monde. Ainsi, une faction de la milice brâkmarienne eut pour ordre d'assassiner Rasnide du fouet Sanglant sachant que cet acte raviverait le courroux des bontariens et les obligerait à entrer en guerre avec Brâkmar. Leur mission ne faillit point. Rasnide mort, il laissait derrière lui son enfant Frozine et une femme dévastée, qui mourut de chagrin deux ans plus tard



Après la mort de ma mère, je vécu au port de Madrestam, élevée par un pécheur. Il s'appelait Kan et il m'offrit toute l'affection qu'un père peut porter à sa fille j'étais dorlotée et aimée d'une manière plus que fulgurante. Mais Il ne m'a jamais révélé mes origines ni qui j'étais réellement. Un jour, j'avais décidé de m'éloigner du port, j'avais 8ans à cette époque, j'ai traversé la rivière Kawaï jusqu'à arriver vers un temple au dessus duquel juchaient des dragons rouge. J'aperçus une personne devant ce temple elle portait une belle cape faite en laine de bouftou, je lui demandais :

- Hum, excusez moi, mais quel est cet endroit ?
- Comment peux-tu ne pas connaître le temple de ton dieu, disciple d'Osamodas ?
- Je possède des pouvoirs d'Osamodas ?
- tout porte à croire que oui, entre, Le sage du temple t'éclairera sur tes pouvoirs.

C'est ainsi que je découvris qui j'étais réellement. j'étais à la fois heureuse et contrariée, ne comprenant pas pourquoi Kan m'avait menti, je courus vers notre demeure, pris mes affaires et disparue à jamais. Cherchant à savoir qui sont mes réels parents, j'ai décidé de voler de mes propres ailes et de parcourir le Monde des douze. Allant de contrée en contrée, je gagnais en puissance et en expérience, tout en ouvrant de nouveaux cercles de puissance et en maitrisant de mieux en mieux l'élément feu, j'apprenais de choses sur mon passé. Il y'a deux ans de cela quand je venais d'atteindre mon 100eme cercle j'ai décidé de revenir au temple de mon dieu. Je méditais donc quand quelqu'un me murmura à l'oreille :
-si tu veux connaître la vérité rends toi à la bibliothèque du Maitre Corbac.

Je me suis retournée pour remercier la personne mais je n'eut face à moi que le silence du néant.

Après avoir rempli mon sac de provisions, je pris la route vers la bibliothèque. Traversant les plaines hostiles de Cania j'arrivais enfin à destination. Un volatile s'approcha de moi :

- Bonjour, je suis Vrigil, vous devez être Frozine je suppose ? Le Maitre vous attends, entrez.

J'entrais dans cette énorme bibliothèque dans laquelle étaient inscrits tout les secrets et tout les mystères du Monde des douze. Le maitre Corbac tenant à son bec un clakoss, feuilletait un livre sur lequel figurait le blason de la cité de Rushu. Il m'interpela :

-Approche mon enfant, j'ai à te parler.

Je me suis Approchée et il m'a demandé :

-Comment t'appelles-tu ?
-Je m'appelle Frozine Ser
- D'où te vient l'appélation Ser ?
- De mon père adoptif : Kan Ser.
- Ton vrai père S'appelait Rasinide du fouet Sanglant. ton véritable nom est donc Frozine du fouet Sanglant.
-qui était-il réellement ?

Et c'est là qu'il me conta toute l'histoire et s'attarda à m'expliquer comment cette guerre futile entre Bonta et Brâkmar avait entrainé mon père vers la mort. lui et mon père était bons amis m'avait-il dit.
- Frozine je te demanderais une chose, sois neutre et ne participe en rien à ce conflit, si tu veux être utile à ce monde, offre tes services moyennant bien sur rémunération, choisis la voie du mercenariat.
- J'en ferais ainsi maître

De retour chez moi, j'étais satisfaite de ce que m'avait apporté le Maitre corbac comme information, mais avant de vivre pour le mercenariat, j'ai décidé de consacrer quelques années à moi, puisque toutes ces années que j'ai passé à fouiller dans mon passé en quête de mes origines m'ont obligés à oublier toute vie sociale. C'est ainsi qu'un jour me promenant dans les plaines de cania j'aperçus un individu s'agitant devant un enclos dans lequel étaient enfermés de multiples dragodindes. Je m'approchais de lui intriguée par ses actions je m'approchais de lui :


- Hola l'aventurier, tu fais quoi là au juste ?
- Beuh lâ L'aumi je chuis ountrain d'm'occuper d'mes dindes t'vois pas ? disait-il d'un accent qui n'est pas sans rappeler celui des Ingalsses.
-Hum vous pouvez m'éclairer sur le sujet ?
-bauh oui bien sur, tiens va t'assoir là je vais t'expliquer.

C'est ainsi que j'eus passé toute la journée avec un éleveur, qui eut un plaisir fou à m'expliquer toutes les ficelles du métier.
Il m'avait conseillé, pour le confort de mon élevage, d'acquérir mon propre enclos, mais mes économies commençait à se faire dévorer par mes multiples dépenses. Je devais donc me mettre au travail pour pouvoir enfin me payer l'enclos don je rêvais. Autrefois, j'avais rencontré un mineur extrêmement qui n'avait cessé de flatter son métier extrêmement lucratif. J'ai donc décidé de passer du temps dans les mines. Ce temps s'est vite trensformé en semaines, puis en mois, jusqu'à ce que je sois glorifié de l'ultime diplôme, celui de maître mineur. J'avais vendu toutes les pierres que j'avais rassemblé durant ces longues journées passée dans les mines et il ne fallait plus que trouver l'enclos adéquat. c'est aux contours de brâkmar que j'avais trouvé l'enclos de mes rêves, il y avait un homme, visiblement le vendeur, il se tenait là, sur une sublime dragodinde turquoise :

-Bonjour à vous, vous le vendez à combien votre enclos ?
- Deux millions de kamas.
J'eus envie de lui dire : "vous ne vendriez pas votre étale avec à ce prix" mais la fatigue m'avait retiré toute envie de faire des sarcasmes.
- Je vous le prends.

J'ai donc passé deux années à faire un élevage de dragondindes, et je devenais de plus en plus célèbre en amakna, et je m'investissais pleinement dans mon travail jusqu'au jour où, me promenant je rencontrais un bel enutrof. Je tombais tout de suite sous le charme de ses paroles si douces et si prenante. Pour la première fois de ma vie, je ressentais de l'amour.
C'était comment des battements de papillons qui traversaient mon corps. C'était agréable. Je lui avais même écrit un poème pour lui dire mon amour :




Je ne sais pas si il ressentait les mêmes émotions que moi, mais j'étais certaine qu'il tenait à moi, et la chaleur de son corps, ne cessait de m'enflammer les sens.

Finalement, au bout de trois ans, j'avais réussi à trouver une stabilité dans ma vie, j'avais donc décidé, enfin, de faire ce que me dit le Maitre corbac. Prenant mon courage à deux mains, j'ai frappé aux portes du clan qui m'a ouvert les bras sans hésitations aucune.

[hrp] suite à venir suivant les événements, une partie de ma vie reste confidentielle, elle sera annoncée suivant le scénario de jeu que je me suis fixé/[hrp]