Candidature de Antineuf

Classe : Eniripsa
Element : Feu
Cercle de Puissance : XXXVIII
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L'Eniripsa, accompagné de son Ross, sont sur un bateau qui tangue.
Le pauvre garçon est esclave, et c'est l'heure de la pause. Il en profite
pour faire part de ses vœux aux mercenaires Walkyries.

Candidature de Antineuf Sanstitre1lns

Il enroule le parchemin, et en saisit un autre de bonne qualité aussi.

RP

"Je suis né au Port de Madrestam, devant la fontaine de la place. Ma mère me fît naître, et s'occupa de moi en m'élevant comme un bon Eniripsa. Elle m'aimait, prenait soin de moi. Je n'étais pas comme les autres garçons : Je ne jouais pas aux Boufbowl, je ne jouais pas au Massacre-Pious. Je faisais renaître les victimes de ces jeux : ressusciter les Pious et soigner les blessures des innocents bouftous qui avaient servi de ballon. Ma mère était fière de moi, mais pour mon père, je n'était qu'une ambulance ambulante, et je devais le soigner à chaque fois qu'il rentrait de la chasse, sous peine d'une semaine enfermé à la cave. J'allais à l'école, j'aidais ma génitrice aux travaux ménagers, jusqu'au jour, où mon père me prit par le bras et me sortit dehors.
- Rok ! Viens voir mon fils !
Un vieil enutrof s'approcha et m'examina comme une pépite d'or.
- Il est résistant ?
- Bien sûr que oui ! Il pourra soigner ton équipage.
- Quoi ?! Papa ! Que se passe-t-il ?
L'acheteur sortit sa bourse et la posa dans la main de mon père, et m'emporta jusqu'à son bateau.
J'entendis ma mère qui pleurait, mais je ne voulais pas crier moi aussi, pour ne pas la faire souffrir.
Le nommé 'Rok' me jeta dans une cage et me cria "Tu es désormais mon esclave, enflure ! Prépare-toi pour demain, on a un bon gros voyage !"
J'ai compris à ce moment-là que je ne reverrais plus ma chère maman, qui m'avais élevé et chéris pendant toute sa vie. Celle qui m'avait fait à manger, celle qui m'avait blanchis et qui avais bordé mon lit avant que je ne m'endorme. Je pleura pendant plusieurs heures, et finit par m'endormir, en écoutant la triste berceuse de l'océan. Le chant de la mer me fit penser à un poème de Vuctor Higloo que l'on avait appris en classe.

"Ô, combien de marins, combien de capitaines,
qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,
se sont évanouis dans ce morne horizon..."

Pendant trois ans, donc, j'ai du tirer, frotter, pousser, diverses poutres de bois, planches, meubles, contre aucun kama, juste un bout de pain et un minuscule verre d'eau salée.
Nous avons une pause chaque jour, elle durait une vingtaine de minutes. Chacun s'isolait dans la cabine des passagers, en attendant la fin du court repos. J'ai trouvé, par terre, quelques parchemins et de l'encre de sang de bouftou, j'ai décidé de vous écrire, pour ne plus souffrir cela. Renvoyez-moi la lettre, je la relirai, et essayerai de m'échapper. Votre oui est ma vie, votre non est mon enfer. Je repars tirer la corde de la voile, et me prendre des coups de fouets dans le dos, c'est comme cela que ma vie a commencé, et c'est comme cela que ma vie finira. Tiens... J'entend les pas de Rok qui viennent me chercher. Je suis en retard, je vais sûrement me faire frapper.

Une petite goutte de sang est tombée sur le parchemin, signe de violence et d'espoir.

Candidature de Antineuf Sanstitre1h

HRP / Je suis un adepte du RP et suis très actif sur le forum officiel Smile

\ HRP

Quelques jours plus tard, Antineuf commençait à se demander si son acte n'avait pas été vain... En effet, qu'aurait à faire un équipage de mercenaires qui par défaut d'appellation n'ont d'intérêt que pour ce qui rapporte des kamas ou des richesses...
De plus, il se disait qu'il y aurait peu de chance d'une part qu'il puisse accéder à un courrier personnel et d'autre part qu'il réussisse à s'échapper tout seul comme il l'a écrit dans son message...
Il se rendait compte à quel point un batiment de mer pouvait être autant un instrument de liberté comme une prison sans issue possible. Mais peu importe, quitte à mourrir, il tentera la moindre occasion qui se présentera. Il détient la chance de pouvoir se remettre de ses blessures de maltraitance très rapidement, il profitera coute que coute de cette faculté pour tenter une évasion efficace... La question était de savoir quand l'occasion se présenterait, ce qui pour le moment, le laissait sans réponse aucune. Les jours sont longs... L'espoir que son message de detresse atteigne "bon port" est une torture pire encore que les coups de fouet du matin...

Mais ce matin-là fut la révélation.. Alors qu'il s'appretait à finir la pause quotidienne, il entendit l'équipage gouvernant du bâteau crier et se hâter soudaindement... "On accoste??" se demanda-t-il.
Que se passait-il à l'exterieur ? Une occasion se présenterait-elle ?? L'eniripsa esclave s'appretait à tenter la chance de sa vie.

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Au même moment, A bord du Walkyrie :

- "Cible en vue, matelots!! Plein cap à Tribord, hissez haut!!!"
Blu-Rayo possédait une voix pleine d'energie, surtout lorsqu'il commandait une action de groupe. Ce jour-là, il s'apprêtait à exercer sa dernière action en tant que Commandant du Walkyrie. Depuis le jour de la Pluie de Sang, il avait prit une décision difficile, mais sa témérité n'avait nullement disparu. Un parchemin reçu inopinément lui avait fait prendre le large encore une fois. Il avait réunit en un temps record une partie de l'équipage des Walkyries pour mener à bien une dernière opération navale : un sauvetage, une libération.

Le sacrieur se tenait fièrement sur le balcon du pont principal du Walkyrie, le regard déterminé. Il pensa à ce moment-là à son père, Jax Spadrole, qui mettait tant de ferveur à récupérer des clandestins esclaves ou échoués, il réalisait que si les chienchiens ne faisaient pas des chachas, les pirates faisaient bien des marins...

Lorsque L'eniripsa Antineuf arriva sur le pont de son bâteau-prison, comme pour quitter son court instant de pause, il réalisa en un instant ce qu'il se passait.
Non, ils n'allaient accoster à quelconque morceau de terre Amaknéene, mais ils se faisaient aborder par un navire imposant et impressionnant qui portait une enseigne qui ne lui était pas inconnue... L'enseigne des mercenaires Walkyrie!
Son coeur se mit à palpiter, la confusion était grande chez ses tortionnaires, tout allait très vite! Une Twipotée de guerriers débarqua du navire en plein assaut et attaquait sans merci et sans sommation l'équipage hôte du bateau d'esclaves. Antineuf décida de soutenir l'action, il avait comprit qu'ils n'étaient pas là par hasard, qu'ils étaient venus le libérer, c'etait tellement inespéré que pendant un instant il regretta de ne jamais avoir joué à massacre-pious et tous ces jeux débiles d'entrainement au combat qu'il évitait dans son enfance, il avait envie de se lancer dans le combat les poings fermés plein de hargne, et c'est ce qu'il fit sans même s'en rendre compte.

Quelques dents en moins et de multiples jets de coups plus tard, les mercenaires avaient réduit les membres de l'équipage adverse en pièces. Tous n'étaient pas morts, mais hors d'état de nuire ou de se battre pour un bon moment. "Alors ce ne sont réellement pas des barbares..." pensait l'éni. Son désir de rejoindre le clan envahit alors tout son coeur, il ne savait pas comment manifester sa gratitude et se demandait déjà ce qu'il allait pouvoir dire aux mercenaires, quand il vit un sacrieur charismatique, de tenue et de posture, à priori le chef de cette escouade d'assaut, s'approcher de lui :
- "Salut, tu es bien Antineuf?"
- "O..Oui c'est moi qui vous ait envoyé le parchemin!"
- "Nous sommes venus te chercher, non pas pour te faire changer de cale à esclaves, mais pour t'engager comme mercenaire! Tu en as toujours envie?"
- "Je crois que oui.. mais vous n'étiez pas obligés de prendre d'assaut, je pensais m'échapper dès que possible... vous êtes vraiment fantastiques, les Walkyries, j'aurai jamais cru qu'un tel évènement arriverait!"
- "Merci.. Bah vois-tu, en ce moment c'est plutôt calme au mercenariat, alors ça nous a donné l'occasion de faire un peu d'exercice! haha! Ne te déborde pas de remerciements, tu as du pain sur la planche si tu souhaites faire carrière à bord, alors ne perdons pas de temps et allons festoyer ta libération!"
- "A vos ordres chef!" rétorqua l'Eniripsa emplit d'émotions. Sa vie allait enfin changer, il songeait déjà à la revanche qu'il pourrait prendre sur son père avec ce nouvel horizon qui se profilait sans sa vie...

Sur le pont, Antineuf regardait, calmement, le majestueux bateau des Walkyries. Il réalisa qu'ils avaient risqué leur vie pour lui.
- Vous... Vous êtes blessés ! Vite ! Je vais vous soigner ! Vite !
Il courra dans tous les sens, soignant n'importe quelle personne de l'équipage de mercenaire.
L'Eniripsa, surexcité, demanda "Dois-je me prouver pour être reçu ?

Blu-Rayo prit la parole une fois de plus :
"Je pense que ton calvaire est une preuve suffisante de ta loyauté et de tes aptitudes aux responsabilités, nous sommes fiers de te compter parmi nous au sein du clan! Et merci pour les soins, voilà de quoi rendre jalouse Megeekal!"

Le sacrieur tend le badge du clan au nouveau mercenaire Walkyrie et lui indiqua d'aller jeter un oeil sur le plan de carrière du clan.

"A très bientôt, cher camarade, je te laisse le soin de faire connaissance avec les autres mercenaires !"