Bonjour a tous je me prénom enu-o je suis d'élément eau mon cercle de puissance est 80 mon métier est paysant niveau
4 (donc pas très élevé ^^') et je fais partie de la guilde dwago d'inde lvl 29 ^^
et je vais vous compter l'histoire de mon arrière arrière ... grand père:
Il y a de cela fort longtemps, à l’époque ou certain dieux parcouraient encore le monde, et ou les dragons se cachaient de ci de là, un vieil enutrof parcourait le monde en quêtes de trésors.
Plus son périple avançait, plus sa fortune devenait grande, et plus son désir se faisait ardent. Avec le temps il amassa une telle quantité de raretés, qu’il fini par se concentrer sur les objets les plus rares, les plus uniques. Aussi, petit à petit ses pas le dirigèrent vers les fabuleux dofus. De nombreuses années s’écoulèrent, les combats se succédèrent, victoires et défaites s’accumulèrent, mais finalement, l’enutrof triompha de son désir. Il parvint à réunir les 6 objets de pouvoir.
Mais ce qui est étrange avec ce genre de personne, c’est qu’ils ne sont jamais satisfaits tant qu’ils n’ont rien trouvé d’ultime… Or si les dofus réunis donnaient un pouvoir à nul autre pareil, cela voulait dire qu’il existait forcément quelque part un objet unique qui pouvait outrepasser le pouvoir des œufs. Alors le vieil enutrof repartit en quête de cet objet unique, en disséminant partout dans le monde sa fortune sans égale.
Certes les voyages forment la jeunesse, mais les vieux s’y épuisent… Aussi, après de nombreuses années à voyager de part le monde, quand ses réserves furent presque taries, le petit bonhomme commença à douter. Mais n’est pas béni par enutrof qui veut ! Alors il continua à chercher l’Unique : le joyaux des mondes comme il aimait à l’appeler.
Des dizaines d’années s’écoulèrent, on oublia presque son nom et sa grandeur passée. Il voyagea toujours plus loin, encore et encore. Puis il commença à aller au hasard, voyager sans but, errer…
Il allait où le guidaient ses courtes jambes, en oubliant même parfois pourquoi il faisait tout cela. Lorsqu’il n’eut plus rien que sa volonté pour survivre, il était très vieux, même pour un enutrof. Et chaque jour qui passait pesait un peu plus dans la grande balance de sa vie.
Il voyagea toujours plus loin, ombre de lui-même, et parvint au hasard de la vie jusqu'à une ancienne grotte. Sur les murs, des dessins anciens, fais avec une peinture grossière, retraçaient des combats qui avaient sans doute été épiques, contre des créatures méconnaissables. Il s’enfonça plus profondément dans l’obscurité et arriva jusqu'à un petit lac souterrain qui semblait briller de l’intérieur. Lorsqu’il s’approcha du rivage, dans un souffle de d’air, un génie apparu.
« Bonjour à toi qui a voyagé par delà l’espace et le temps ! Toi qui a cherché sans relâche, dis moi ta plus grande volonté, et je l’exhausserai ! »
Le petit homme avait déjà entendu de vieilles histoires racontant les souhaits des génies, mais il n’y avait jamais cru. Pensant être en train de rêver, il se lança :
« Ô créature bienfaisante, montre moi le joyau des mondes, montre moi le trésor sans égal, puis après quelques instant d’hésitation, et montre le aux enfants de mes enfants quand il seront prêts. »
Le génie resta quelques instant dubitatif.
« - J’accepte de te mener a ton désir, mais ta requête est d’une valeur sans limite, aussi te faudra t il faire un sacrifice sans limite !
- Pou cela je donnerais ma vie
- Excellent, c’est ce que je comptais prendre, alors donne, et reçoit en retour. »
Le vieil enutrof ferma les yeux en signe d’acceptation, et se sentit quitter son corps. Il entendit le bruit sourd caractéristique de l’homme qui s’effondre et ouvrit les yeux… Pour se voir allongé, sans vie. Levant les yeux, il vit le génie qui lui sourit :
« Suis moi a présent. »
Planant dans les airs comme deux esprits, ils s’envolèrent et entreprirent un voyages de plusieurs milliers de kilomètres. Le vieil homme survola des régions qu’il avait déjà traversées des dizaines de fois, et pensa avec un certain pincement au cœur, que c’était la dernière fois qu’il les verrait.
Ils se posèrent à proximité village d’Amakna, le soleil était haut dans le ciel, et une légère brise rafraîchissait cette chaude journée de printemps. Ils attendirent, puis le génie dit, avance un peu et tu verras ce que tu cherches. L vieux fantôme s’avança donc en ces lieux qu’il connaissait déjà par cœur, sans comprendre qu’il ait pu rater le joyau des mondes aussi facilement ! Il passa a proximité d’un atelier d’où retentissait les coup répété d’un marteau sur une enclume. Un cordonnier s’était mis en plein air pour rafistoler une bottine en cuir. De nombreux enfants jouer ça et là. Le vieil enutrof se sentit tout a coup pris au piège, il avait donné sa vie a un génie qui maintenant se moquait de lui !
Il se retourna :
«- Tu m’as mentit, tu m’avais dit que tu me mènerais au joyaux des mondes, mais tu m’a traîné ici pour te moquer de moi !
- Du calme, et regarde mieux… » Dit patiemment le génie.
Le vieux fantôme fut attiré par une odeur de pain qui cuit, et se tourna vers les grands fours de la boulangerie.
De nombreuses personnes attendaient leur tour pour être servis. Ici un petit garçon tenait ses dix kamas serré contre lui, comme si sa propre vie en dépendait, la un groupe de jeunes gens riaient de leur propre sottise, et encore plus loin un homme embrassait tendrement sa jeune épouse comme si elle avait été de cristal.
Petit à petit toutes ces personnes disparurent aux yeux du vieux fantômes, elles ne furent plus que des silhouettes brumeuses, mais de chaque silhouette une lueur émanait. Plus ou moins douce selon les personnes, plus ou moins chaleureuse. Il regarda plus attentivement encore, et les silhouette disparurent tout a fait pour laisser place a un petit œuf flottant dans les airs a la place de chacun. Chaque œuf était différent, certain lises comme la peau des fesses d’un bébé, d’autre brillant comme un soleil au zénith, certains étaient fissurés, d’autre enfin a peine visibles. Ce panel de lumière donnait des ombres changeante sur tout ce qui l’entourait, le spectacle en était merveilleux.
Alors il comprit. Il comprit que le joyau des mondes résidait en chacun, qu’il naissait du lien avec autrui, et plus le monde ne faisait qu’un plus ce joyau était précieux. Il comprit qu’il avait passé toute une vie à chercher l’introuvable, qu’il avait sacrifié sa vie pour cela, mais il comprit aussi que ça n’avait pas été une vie gâchée, bien au contraire.
Tout a coup, comme une bulle qui éclate, il sursauta :
« - ô génie bienfaisant, qu’en sera t il des enfants de mes enfants, sauront ils ? Devront-ils mourir pour cela ?
- Ma parole est unique petit homme, et les enfants de tes enfants sauront, mais ils devront payer un prix. Rassure-toi, tu as offert ce qu’il y a de plus grand, et seulement un partie de leur âme devra être confiée pour savoir ce grand secret. Ton heure est venue, viens à moi, tu trouveras enfin un repos bien mérité. »
Le vieux fantôme, satisfait, tourna une dernière les yeux vers l’accomplissement de sa vie, puis se laissa emmené par le génie.
A ce moment, il ne savait pas qu’il emmenait avec lui une partie de tous les enutrof qui lui succéderaient.
Ainsi, chaque enutrof aujourd’hui sait ou se trouve le bijou le plus précieux qui soit quand il est prêt à l’apprendre, mais chacun possède aussi déjà un pied dans la tombe : le gauche…
voila c'est l'histoire que me raconter ma mère avant de m'endormir.