Les débuts d'un jeune Pandawa ... [ACCEPTE]

Nom : Fuji

Prénom : Kanagawa

Age : 16 ans

Cercle : 55

Métier : Je débute dans l'art de couper du bois, plus tard je compte apprendre la forge de boucliers.

Guilde : Aucune

Element : Eau
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Un disciple de Pandawa portant d'amples vêtements bleus est avachis au port de Pandala ... Son pelage dégage une forte odeur de poisson… Il émet un long soupir puis se perd peu à peu dans ses pensées…

*Ah ! Mon jeune fils … tu as bien grandi depuis le 30 Aperirel de l'an 624 … je me rappelle encore de ton douzième hiver, beaucoup de bouleversements ont eu lieu cette année là ! Autant dans ta vie, que dans la vie de tout les disciples de notre douce Pandawa ! En effet, en l'an 636 les Pandawas ont décidés de mettre fin à leur vie en autarcie et ont construit un pont reliant notre île au continent. C'est d'ailleurs a cette occasion que notre déesse a accéder au panthéon divin ! Moi-même je n'ai pas été là pour toi cette année, la construction du pont passait avant tout qui disaient ! Au moins je te savais en sécurité auprès de ta mère, Cosmicawa ….Tu ne pouvais pas mieux rêver pour ton apprentissage ! Elle qui a toujours défié la gravité avec le corps de ces ennemis comme personne ! Les litres de rhum que j'ai avalé ne m'ont pas enlevés ces souvenirs ! Je me rappelle encore du jour où la construction du pont était fini ! Tout les villages de Pandala s'étaient réunis pour une gigantesque fête ! Un digne disciple de Pandawa trouve toujours l'occasion afin de faire une fête aussi gigantesque soit-elle . Mais tout de même ! Ce jour là était réellement important ! Notre peuple s'ouvrait au monde ! Toi, ce jour là, tu était resté au bord du pont, ne sachant pas si tu devais avancé ou non, tes désirs d'aventures allaient être comblés, mais un monde si vaste s'ouvrait à toi. Un monde que tu devais, et que tu devras, encore aujourd'hui, affronter seul. Quitter ton village d'Akwadala natal, là où l'on a toujours vécu... le calme de ses rizières... de son dojo... Lorsque tu le quittais tu n'allais jamais bien loin, jusqu'au centre de l'île, au grand maximum ! La forêt était encore sûre à cette époque ! Depuis que certains des nôtres se sont rebellés la cime de chaque bambou respire la mort ! C'était le plus souvent pour livrer du riz à Boyrun Pticou que tu partais ! Lorsque tu rentrais tu sentais toujours le chocolat et la bière, le tout mélangé à la poussière des livres de la bibliothèque...*






Après ces quelques douces pensées, le Pandawa somnola, une voix l'interrompit...

Kanagawa cria : «PAPA !!!! PAPA !!!! J'ai finis de décharger les poissons que l'on a pêchés aujourd'hui ! Allez rentrons avant qu'il ne pleuve !»

Loudmerawa, tout en se frottant les yeux répondit : «Oui tu as bien raison ! Ce fut une rude journée, il est temps de se reposer autour d'une bonne bière !»

Les deux Pandawas frappèrent à la porte. Celle-ci s'ouvre faisant apparaitre l'accueillant sourire de Cosmicawa, une Pandawa aux courbes fines et bien dessinées.

Cosmicawa, tout en souriant leur adressa la parole : «Ah vous êtes rentrés ! Le diner est prêt pour toi Loudmerawa …»
La Pandawa s'avanca vers son fils Kanagawa, son sourire s'intensifia, comme si un immense bonheur l'animait, elle lui attrapa les mains et lui dit : «Je crois que le maître du dojo veut te voir … Qu'attends-tu ! Allez cours !»

Kanagawa sortit en trombe, il accourut jusqu'au dojo, un véritable déluge tombait, comme souvent au village d'Akwadala, c'est ce qui fait la qualité de son riz … Il rentra donc essoufflé et trempé au dojo, puis s'agenouilla vers son maître …

Les deux Pandawas savaient tout les deux pourquoi ils étaient là... le jour était venu pour Kanagawa de recevoir le fruit de ses efforts, l'emblème de son village …

Le Maître s'exclama : «Kanagawa ! En ce 21 Octolliard 640, j'ai une chose à te remettre ! Tes services envers le village sont aujourd'hui récompensés ! …»

Le Maître sortit un coffre ornée de différents motifs bleues incompréhensibles pour un non Pandawa, ce coffre portait un sceau représentant une vague … Kanagawa l'ouvrit, et y trouva tout les équipements portés par les guerriers d'Akwadala....

Le Maître ajouta : «J'ai autre chose , prends ce bâton, il est possédé par la magie de l'eau elle-même, il te sera utile, j'en suis certain !»

Après une courte révérence, et sans dire un mot, Kanagawa sortit du dojo rejoindre ses parents. La gratitude qu'il éprouvait en vers son Maître était visible dans ses yeux, dans ces moments là ne vaut-il pas mieux rien dire ? Un simple merci aurait été bien peu face à ce que Kanagawa ressentait.

Notre jeune Pandawa rentra chez lui, ses parents l'avaient attendu pour diner, il posa le coffre sur une table noire et blanche... comme tout les meubles chez les Pandawas.

Stupéfait mais rempli de joie, Loudmerawa répondit : «Kana ! Les équipements du village ! Ils sont à toi ! Ce qui veut dire que tu vas à présent protéger le village ...»

Cosmicawa l'interrompit : «Ou bien il va partir à l'aventure et va quitter Pandala pour la première fois, c'est un choix personnel qu'il doit faire !»

Loudmerawa d'une voix tremblante tel un bambou pris dans une rafale de vent perdant une de ses plus précieuses feuilles : «Ouui, c'esst vraii Pan-Pandala ...»

Il reprit d'une voix assurée : «Oui c'est vrai, Pandala ne pourras plus rien t'apporter à présent, tu es voué à prendre la mer, comme ton vieux père !»

Kanagawa et Cosmicawa sourirent, puis les trois Pandawas crièrent : «SORTONS NOTRE PLUS PRECIEUSE BOUTEILLE !»

Ni une, ni deux, l'évènement allait être fêter comme il se doit, dans la plus pur tradition pandawayenne. Et non pas avec une seule des plus précieuses bouteilles de la famille Fuji, mais bien plus … Après une soirée bien arrosée, il était temps, comme convenu la veille, pour Kanagawa de prendre la mer, les revenues de Loudmerawa ajoutés à quelques missions faites par ce couple de Pandawas avaient suffit pour acheter du bois de bambou afin de construire un bateau solide … même si celui ci se rapprochait plus d'une barque...



Après de longues embrassades, et quelques larmes versées, Kanagawa prit la mer, une nouvelle vie s'ouvrait à lui, il quittait Pandala pour la première fois...

Notre jeune Pandawa était et est encore jeune pour partir à l'aventure tout seul. Après 3 jours de navigation, Kanagawa arriva par chance au port de Madrestam, ce voyage ne fut ni rude ni épique comme on en voit dans les légendes amaknéennes, non, loin de là... Kanagawa fut tranquillement bercé par les flots comme protégé par notre douce Pandawa

Arrivé à Madrestam, il fut accosté par un vieil homme gâteux prénommé Gougle, à l'achèvement de la construction du pont les visiteurs étaient nombreux sur l'île, Kanagawa les observait de loin, sans jamais leur parler. C'était la première fois qu'il adressait la parole à un disciple Enutrof. Gougle était en vérité un ami de la famille Fuji, il avait fait tout ce chemin jusqu'à Sufokia pour le jeune Pandawa, inquiet Loudmerawa lui avait envoyé un moskito (nous n'avons pas de tofu à Pandala) pour lui demander de trouver des compagnons de route à Kanagawa.

L'Enutrof tira ce qu'il pouvait tirer malgré sa petite taille, et ce dans le but d'attirer l'attention du Pandawa, et ce fut le pantalon : «C'est toi Kanagawa ! Mais oui ! C'est pas comme si on croisait des Pandawas tout les jours ! Puis tu ressembles tellement à ton père ! Oh ! Quel idiot je fais! Je ne me suis pas présenté ! Je suis Gougle ! Avec un Gou comme dans Gourde !»

Le disciple de Pandawa pensa immédiatement à une gourde remplie de bière ! Cela faisait trois jours qu'il n'avait pas touché à l'alcool !

Kanagawa répondit : «Une gourde !» , tout en faisant la moue.

Gougle, connaissait bien l'art de vivre des Pandawas, il comprit aussitôt.

Gougle, tout en riant : «Ahahaha ! Tu n'es pas un Pandawa pour rien toi ! Allons donc retiens toi ! Et dépêche toi de me suivre! On m'attend à Sufokia!»

«On m'attend à Sufokia», à ces mots, Kanagawa repensa aussitôt à sa vie passé. Il pensait que Gougle était attendu par sa famille à Sufokia tandis que la sienne était déjà si loin.




Ses yeux s'emplirent de larmes et il ne vit quasiment plus rien. Emporté par la foule il ne savait pas où il allait, en une seconde il avait réussi à perdre l'Enutrof et se perdre lui-même. Par chance il réussit à sortir de cette foule d'inconnus sans perdre entre temps l'usage d'un bras. En voyant le petit commerce temporaire qui lui faisait face il ne put s'empêcher de hurler : «QUE PANDAWA SOIT LOUEE !»

Heureusement la foule trop occupé ne fit pas attention au hurlement du jeune Pandawa. Kanagawa comme béni par Pandawa se retrouvait en face d'une taverne, il jugea que celle ci se déplaçait de ville en ville pour faire découvrir sa bière au vu de l'allure des trois planches qui servait de toit. Séchant ses larmes il décida d'aller se rafraîchir les idées autour d'une bière.

Kanagawa recrachant le liquide qu'il avait dans sa bouche : «Pfwahhh ! C'est ignoble ! C'est quoi !? De l'eau !?»

Une ville remplie d'inconnus, des bières visiblement immondes … l'aventure risquait d'être plus dure que prévu … La moue reprenait le visage de Kanagawa....

Une étrange personne, recouvertes de plaies ouvertes s'avançait vers Kanagawa, c'était un disciple Sacrieur...

Le Sacrieur : «Hum ! Bonjour ! Je t'ai vu dans la foule, tu bousculais tout le monde ! Tu vas bien ? Tu ne t'ai pas fait mal ?»

Le jeune Pandawa tentant de cacher sa moue : «Non , tout va bien !»

Le Sacrieur répondit : «Si j'étais un Pandawa je t'aurais bien dis que ce n'est pas au vieux Pandawa que l'on apprend à trinquer ! Au fait ! Je m'appelle Owlferein !»

Kanagawa surprit qu'un étranger connaissent les dictions Pandawas balbutia quelques mots : «Moi c'est Kanagawa Fuji... je suis originaire du Village d'Akwadala !»

Owlferein lui répondit : «Kanagawa, enchanté !»

Le Sacrieur tendit la main au Pandawa, ces êtres vivants ayant connus toutes les douleurs étaient-ils si doués pour la compassion ? Kanagawa ne put répondre à sa question, ce qui est sûr c'est qu'il trouva un grand réconfort en la compagnie d'Owlferein. Après 2 ou 3 bières, Kanagawa apprit qu'Owlferein faisait parti d'une organisation de mercenaires marins, quoi de mieux pour s'améliorer et faire de nouvelles rencontres ? La décision de Kanagawa était prise … il allait suivre la voie de son père, car la mer coule dans ses veines autant que la bière !

Merci à tous !

Citation :

Peut-être pourrions nous discuter de cette chère île autour d'une bonne bière de qualité ?

Avec plaisir !

Citation :

Apte à l'entretien. Je t'attend sur la terre ferme

Je te contacterais, si tu le veut bien.